Un suivi permanent devrait être mis en place pour élucider le mystère

La pêche dans le Guil et le Bouchet avait déja été suspendue en 2014. Un point sur la situation.

Nous vous l'avions annoncé sur notre page Facebook et avions mis à jour en conséquence l'agenda 2015 de pêche de première catégorie, le Guil a en 2015 encore été frappé par une surmortalité des poissons.

 

Une surmortalité déja constatée en 2014, avec là aussi une suspension de la pêche

En 2014, la pêche avait du être suspendue dans le Guil et le Bouchet, avec là aussi au final aucune explication trouvée. En 2015, la fermeture de la pêche a eu lieu encore plus tôt, au grand dam des pêcheurs locaux et des vacanciers : la pêche à la truite dans le Guil est en effet très prisée. Heurement, la pêche en lacs d'altitude a permis de rattraper quelque peu la saison.

Est-ce une pollution d'origine naturelle, ou humaine? D'anciens déchets enfouis qui libèrent des toxines de temps en temps? Des truites malades au centre d'alivenage?

Surprenant, étant donné que toutes les communes sont en rêgle en théorie côté traitement des eaux. Mystère.

 

Le mystère pas encore levé suite aux premières analyses : un suivi régulier va être mis en place, quelques pistes

Depuis fin Août, de nombreuses analyses ont été effectuées, avec des prélèvements sur l'eau potable, les eaux des torrents du Guil et du Bouchet, analyse de détection des principales substances chimiques polluantes, sans qu'aucune cause réelle et sérieuse ne soit trouvée.

Un professionnel du Queyras a même été un instant suspecté, avec la désagréable surprise de voir les gendarmes débarquer dans son établissement. Le doute a rapidement été levé après audition. Tout recemment, il se dit qu'un particulier a libéré des huiles essentielles sans en mesurer les impacts.

Bref, les esprits se sont échauffés, la situation est incompréhensible : les services de l'état ont décidé, avec la fédération de pêche des Hautes-Alpes, de mettre en place un suivi sur long terme, avec de trouver une bonne fois pour toute une explication à cette situation. Sauf si les bruits de fond de vallée s'avèrent vrais !

 

Gageons qu'ils trouvent d'ici le printemps 2016, afin que la saison de pêche ne soit pas durement impactée. Surtout que poissons n'ont pas été les seuls animaux touchés par la surmortalité en 2015 : les chamois aussi  ! Si l' on sait que c'est la keratoconjonctivite, a priori d'origine Troupeaux, là aussi la saison de chasse a du être suspendue dans quasi toutes les communes du Queyras. Et cette maladie va se transmettre aux bouquetins, mouflons, etc. , cela va impacter les 2/3 ans qui viennent. Pas drôle !